Samedi soir, Rennes a officialisé sa place sur le podium pendant la trêve après un succès sur Toulouse 2-1. Les Rennais de Bruno Génésio impressionnent pendant que l'OL, dix points plus bas, végète au huitième rang. Le constat est facile à faire pour Nabil Djellit.
Le Stade Rennais sera bien difficile à déloger du podium en fin de saison. Tous les observateurs doivent le concéder surtout après les dernières prestations des Rennais. Tantôt dominateurs et récompensés par de beaux succès comme contre Toulouse, tantôt moins fringants comme à Lille mais bénéficiaires d'un point malgré tout. Les chiffres sont éloquents pour les hommes de Bruno Génésio. Ils restent sur 11 matchs sans défaite en Ligue 1, ayant gagné six des sept derniers. Ils ont marqué 31 buts en 15 matchs, plus de deux par rencontre. Seul le PSG a fait mieux dans le domaine en France.
Pourquoi l'OL a laissé filer Bruno Génésio ?
Des chiffres qui résonnent encore plus du côté de l'OL. Englués dans une situation sportive difficile et continue malgré la venue de Laurent Blanc, les Lyonnais ne peuvent que constater la supériorité de l'équipe dirigée par leur ancien entraîneur. A voir la réussite rennaise et les difficultés du huitième de L1 lyonnais, certains se demandent presque pourquoi l'OL n'a pas retenu Bruno Génésio en 2019. Et, ce d'autant plus qu'il reste le dernier à avoir qualifié le club rhodanien pour la Ligue des champions.
Et dire que Lyon a laissé filer Genesio...#SRFCTFC
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) November 12, 2022
Une analyse partagée par quelques supporters de l'OL et par le journaliste de France Football Nabil Djellit. « Et dire que Lyon a laissé filer Genesio... », a t-il posté ironiquement sur Twitter à l'issue du match Rennes-Toulouse samedi soir. Le malaise est d'autant plus palpable que Génésio réussit avec des joueurs du cru lyonnais, Martin Terrier ou encore Amine Gouiri, et avec Florian Maurice comme directeur sportif. Le symbole peut-être des errements de la direction lyonnaise sur le sportif ces dernières années. De quoi mettre une petite pression supplémentaire à Laurent Blanc, dont l'échec ressemblerait à une humiliation de plus pour l'OL.