Jean-Michel Aulas, qui adore occuper le devant de la scène médiatique, s’est bien rendu compte que sa petite sortie sur le titre de champion du Qatar décerné au PSG, alors que Lyon et Monaco se battent eux pour le championnat de France selon lui, a un peu trop bien marché.
Rapidement, le président lyonnais a rectifié le tir, assurant tout d’abord qu’il s’agissait d’une blague, avant d’expliquer que Paris faisait un très beau champion de France. Mais ce lundi soir sur RMC, le dirigeant rhodanien a pris la parole pour revenir sur cette sortie qui était loin d’être hasardeuse, puisqu’elle lui permet d’aborder le fait que Paris est trop fort pour la Ligue 1, et dessert donc le championnat national.
« Certains esprits malins ont vu le mauvais côté. Dans toute boutade, il y a toujours un bon et un mauvais côté. C'est du Jean-Michel Aulas... Quelques fois, j’essaye aussi de donner aux équipes, et la nôtre en a besoin pour cette finale, la possibilité de se masquer et se cacher derrière d’autres hypothèses et déclarations. Ce n’était ni méchant ni agressif, seulement une technique pour mettre en valeur un match important pour lequel il ne faudra pas stresser. Ceci étant, c’est aussi pour montrer qu’il y a un problème dans le championnat de France. Si le champion français termine avec 30 points d’avance tous les ans, cela veut dire qu'il a des moyens supérieurs aux autres ou que tous les autres sont complètement inappropriés par rapport à ce championnat. Ceux qui étaient visés n’étaient pas du tout le PSG et c'est pour ça que j'ai immédiatement dit que c'était un beau champion et que les investisseurs du PSG participaient au développement du football français », a assuré un Jean-Michel Aulas qui affiche clairement son désir de tutoyer le sommet du football français et européen dans les prochaines années, et sait bien que sans le PSG, la 3e place de L1 ne serait déjà plus synonyme de tour préliminaire de Ligue des Champions depuis deux ans.