Président de la Commission fédérale d'arbitrage, Eric Borghini est sorti de son silence lundi soir suite aux accusations du vice-président de l'AS Monaco, lequel pense que les arbitres français sont sous influence lorsqu'ils officient sur un match de l'Olympique Lyonnais. Pour le responsable des sifflets tricolores au sein de la Fédération Française de Football, tout cela n'a aucun sens et Eric Borghini estime que Vadim Vasilyev a dérapé sous le coup de la déception et de l'émotion après la défaite contre l'OL
Car pour le patron des arbitres, Jean-Michel Aulas ne fait pas peur aux officiels et ne les influence pas. « Je pense et j'espère que Vadim Vasilyev a parlé sur le coup de la frustration après une défaite. Je note qu'il a reconnu que l'expulsion de Mendy était justifié. Mais quand il affirme que Ruddy Buquet a favorisé Lyon, il se trompe. Ses propos se situent dans l'exagération, dans la frustration. Je pense qu'il ne faut pas accorder trop de crédit à des déclarations faites dans l'émotion (…) Ruddy a su prendre de la hauteur. Sans cette gestion intelligente, le match aurait pu dégénérer. Son match est la marque d'un arbitre de très, très haut niveau. Je le dis, heureusement qu'il y avait Buquet dimanche. Sa prestation est l'honneur de l'arbitrage français, a expliqué Eric Borghini, avant d’évoquer une éventuelle pression indirecte mise par Jean-Michel Aulas sur les arbitres. On se situe dans le fantasme. Que ce soit clair, les arbitres n'ont pas peur de Monsieur Aulas. Ils ne favorisent pas Lyon, ni aucune autre équipe. Ils ne défavorisent pas Monaco, ni aucune autre équipe non plus. Ils font leur match. Ils peuvent être en méforme. Mais je voudrais rappeler qu'à chaque prestation, ils sont évalués selon les critères de l'UEFA. Ces critères ne pardonnent pas. »