Déjà mal en point sportivement, l'OL vit des heures agitées en coulisses concernant un rachat par John Textor. Une situation qui commence à gêner Laurent Blanc, venu relancer l'équipe lyonnaise en octobre dernier.
La machine lyonnaise est bel et bien grippée. Longtemps loué pour la solidité de son institution et pour la régularité de ses résultats sportifs, l'OL ne possède plus aucun des deux. Huitième de Ligue 1, le club rhodanien est bien parti pour connaître une quatrième saison d'affilée sans Ligue des champions à disputer. Du côté des finances, ce n'est guère plus reluisant. L'OL subit des pertes financières depuis quelques saisons et espérait un rachat très rapidement. D'autant plus qu'IDG Capital et Pathé se désengagent de l'actionnariat du club. John Textor est venu pour racheter leurs parts et devenir actionnaire principal de l'OL mais les choses traînent dangereusement.
Une ambiance lourde, Blanc va l'atténuer avec des succès
Arrivé dans le Rhône en juin dernier, John Textor n'a cependant toujours pas racheté le club en décembre. Ces derniers jours, les ultimatums se sont succédés pour presser l'Américain qui fait l'objet de craintes nombreuses sur sa capacité de financement. Mais, l'OL doit être vendu rapidement et à priori cela sera le cas. Jean-Michel Aulas le souhaite pour retrouver de l'ambition au mercato et contenter le nouvel entraîneur Laurent Blanc. Ce dernier tente d'appliquer ses principes tant bien que mal pour l'instant avec l'effectif à sa disposition. Cependant, il ne peut occulter le dossier Textor et concède que cela pèse sur le plan sportif.
Laurent #Blanc sur le rachat par #Textor 🗨️
— Social Gones (@SocialGones) December 9, 2022
« Je suis pris par ma mission sportive. Mais on ne peut qu'être impacté par les nouvelles. Car ça touche le sportif, les salariés...
L'ambiance générale n'est pas optimale. Malgré ça, il faut aller en haut... »#TeamOL pic.twitter.com/RKdCqepkxo
« Détaché ou anxieux au point de lire toutes les nouvelles, non. Je suis pris par ma mission sportive, et je ne connais pas l’issue. Mais ça impacte le sportif, les salariés, tout le monde. L’ambiance générale n’est pas optimale. Malgré ça, il faut aller en haut. Je suis persuadé que les bons résultats passeraient mieux. On est conscient de l’attente des gens. J’espère que le temps s’éclaircira. Si le club est vendu, il se passera des choses, et d’autres s’il n’est pas vendu, mais pas de même nature », a t-il confié à l'Equipe. Un feuilleton d'autant plus important qu'il conditionne directement la suite du travail de Blanc à l'OL. Sans renforts, difficile d'améliorer une équipe déficiente en terme de talent même avec le meilleur projet de jeu possible.