Nommé directeur du développement du football mondial à la FIFA en novembre 2019, Arsène Wenger aurait pu prendre les commandes de l’Olympique Lyonnais quelques mois plus tôt. Mais le coach français avait refusé l’invitation.
L’anecdote remonte à l’après-Bruno Genesio. Suite au départ de l’entraîneur tant critiqué par les supporters en 2019, l’Olympique Lyonnais cherche du lourd. Le président Jean-Michel Aulas va même jusqu’à contacter un certain Arsène Wenger, l’ancien manager emblématique des Gunners d’Arsenal qui finira par refuser l’offre du club rhodanien. Une décision que l’Alsacien semble regretter près d’un an plus tard.
Les regrets de Wenger
« Je n'avais jamais fait de coupure, et après 36 ans d'affilée sur le banc, j'avais besoin de réfléchir, a expliqué Wenger dans les colonnes de L’Equipe. C'est évidemment ce lien unique avec Arsenal (de 1996 à 2018) qui a rendu plus difficile le passage d'un club à l'autre. Aujourd'hui, je me demande si je n'ai pas eu tort de ne pas prendre Lyon, en mai 2019, quand on me l'a proposé. »
« Pourquoi j'ai refusé ? Je n'étais pas prêt, a-t-il poursuivi. Cela me semblait trop tôt pour replonger. Je n'avais pas fait le deuil totalement. J'ai eu Sylvinho au téléphone, il m'a appelé il y a quelque temps. Il a souffert de son expérience à Lyon parce que c'est un gars sensible. » Compte tenu de l’échec du Brésilien rapidement écarté, l’Olympique Lyonnais et ses supporters ont sûrement des regrets, eux aussi.