MHSC-ASSE ‍: La LFP a eu pitié de Montpellier

MHSC-ASSE : La LFP a eu pitié de Montpellier

Icon Sport

La commission de discipline de la LFP a rendu son verdict en donnant la victoire à l’ASSE après l’interruption du match à Montpellier le 16 mars dernier. Dans son malheur, Montpellier a tout de même une bonne nouvelle.

Interrompu alors que Saint-Etienne menait 0-2 à Montpellier le 16 mars dernier, le match comptant pour la 26e journée de Ligue 1 a officiellement été donné gagné à l'ASSE par la commission de discipline de la LFP. Réunie mercredi soir, elle a décidé de ne pas faire reprendre le match comme l’espérait le club héraultais. Mais dans son malheur, le MHSC a tout de même eu le bonheur d’apprendre que la LFP ne l’avait pas sanctionné de points de pénalité, ce qui aurait pu être envisageable pour des incidents de ce type. Sur le plateau de l’Equipe du Soir, le journaliste Timothée Maymon a estimé qu’au vu du classement de Montpellier, dernier de Ligue 1 et qui semble déjà condamné à la relégation, la Ligue n’avait sans doute pas voulu envenimer les choses avec des points de pénalité à l’égard du club présidé par Louis Nicollin.

« Montpellier sanctionné d’un point ou pas, pour Montpellier dans l’état où ils sont, ils auraient pu leur en enlever un, leur en donner cinq, ça n’aurait rien changé. Ce que je veux dire, c’est que la LFP a peut-être considéré que ce n’était pas la peine d’envenimer les choses avec des points de pénalité. La reprise du match à la 62e à 2-0, c’est ce qui était craint à Saint-Etienne car l’ASSE était à dix contre onze dans ce match. Et vu la confiance qui règne chez les Verts en ce moment, l’équipe n’était pas à l’abri d’en prendre deux en trente minutes » a estimé sur l’antenne de la Chaîne L’Equipe le journaliste, confirmant par ailleurs que du côté de Saint-Etienne, on souffle un grand coup car on craignait véritablement de devoir reprendre le match pour 30 minutes à dix contre onze. Finalement, la décision arrange tout le monde même si à Montpellier, on se dit « sonné » de ce verdict selon le Midi Libre, qui affirme que Laurent Nicollin avait bon espoir de reprendre le match à 0-2 à huis clos en supériorité numérique.