Rudi Garcia se rapproche de la fin de son contrat avec l'Olympique Lyonnais, et Juninho va devoir lui trouver un remplaçant. Après Sylvinho et Garcia, le directeur sportif de l'OL n'a plus le droit à l'erreur.
L’Olympique Lyonnais joue un match décisif ce dimanche à Monaco, car si l’OL repartait sans la victoire de Louis II alors ses espoirs de finir sur le podium de la Ligue 1 se seront envolés, tout comme un ticket pour la prochaine Ligue des champions. Une catastrophe industrielle pour le club de Jean-Michel Aulas, qui enchaînerait alors une deuxième saison de rang sans C1, même si le président de Lyon se réjouit déjà de disputer une « 24e saison consécutive avec une qualification européenne », JMA considérant qu’il a été volé l’an dernier. Avant ce rendez-vous à Monaco, Rudi Garcia a semblé sous pression en conférence de presse, et Juninho est même venu en rajouter un peu sur OLTV. L’entraîneur rhodanien en est conscient, son dernier mince espoir de prolonger à Lyon tient à un scénario parfait.
Du côté de Juninho, qui conserve la confiance de Jean-Michel Aulas et des supporters lyonnais, on est cependant conscient que deux jokers ont été grillés avec l’éphémère Sylvinho, et Rudi Garcia, deux techniciens dont il avait validé la signature. S’il doit trouver le nouvel entraîneur de l’Olympique Lyonnais pour la saison prochaine, Juni n’a pas intérêt à se planter sous peine de lui aussi se mettre en danger. « En cas de nouvelle absence de C1, le Brésilien sera également comptable de l’échec sportif, puisque c’est le secteur qu’il dirige. Ses relations avec Garcia ne mettent pas l’OL dans les meilleures configurations, et il devra choisir un prochain coach dont il se sent plus proche, au moins philosophiquement, pour qu’une synergie se crée à l’avenir », explique, dans L’Equipe, Hugo Guillemet. Une victoire contre l’AS Monaco ce dimanche soir aurait le mérite de faire retomber une pression devenue énorme du côté du Groupama Stadium. Si ce n'est pas le cas, les choses pourraient tourner au vinaigre plus vite que prévu, la patience de tout le monde étant à bout.