Ancien bras droit de Bernard Tapie à l'Olympique de Marseille, on sait comment l'histoire s'est finie, Jean-Pierre Bernès a payé pour ses fautes et depuis il est devenu l'un des agents les plus influents du football français. Proche de Jean-Michel Aulas, Jean-Pierre Bernès a souvent été cité du côté de l'AS Saint-Etienne, et parfois de celui de l'Olympique Lyonnais. Alors quand dans Le Dauphiné, on évoque le désir de l'OL de trouver un directeur sportif, l'agent de Nebil Fekir se sent évidemment concerné...mais pas intéressé.
« La vie d’un club, c’est ce qui me passionne, c’est mon premier métier. J’en suis sorti par la petite porte et, depuis 20 ans, que je suis agent, je suis devenu un agent important. Dans ce milieu, j’arrive à me ménager du temps pour moi, ce qui est crucial. Dans un club, c’est moins le cas et vous finissez par travailler 20 heures par jour et par devenir fou surtout dans des clubs à pression. Quand je fais la balance des plus et de moins, ça me titille mais les moins l’emportent, avoue, dans le quotidien régional, Jean-Pierre Bernès, qui estime cependant que l’Olympique Lyonnais doit effectivement se trouver un directeur sportif afin de disposer d’une organisation au top. Directeur sportif, c’est un choix important parce que, dans un club, c’est la pièce essentielle. Culturellement, ce n’est pas très français et c’est un tort. Mais quand vous regardez les grandes réussites françaises, à chaque fois, il y avait un directeur sportif. Pierre Garonnaire à Saint-Étienne, Didier Couécou à Bordeaux, Robert Budzynski à Nantes et un peu Jean-Pierre Bernès à Marseille. La recette d’un grand club, c’est un président, un directeur sportif et un entraîneur. Quand il y en a quatre, il y en a un de trop ; quand il y en a deux, il en manque un... Oui, Jean-Michel Aulas va trouver un directeur sportif. Comme en France, ce n’est pas très en vogue, c'est difficile de trouver des gens qui correspondent à ce poste. »