En difficulté depuis plusieurs saisons, l’Olympique Lyonnais vit une transition compliquée. Pour le journaliste Grégory Schneider, le départ progressif du président Jean-Michel Aulas fragilise le club rhodanien.
La mauvaise série se poursuit pour l’Olympique Lyonnais. Battue par le Racing Club de Lens (1-0) dimanche, l’équipe entraînée par Peter Bosz a concédé sa quatrième défaite consécutive. La voilà désormais reléguée à neuf points du podium de Ligue 1. Sans surprise, le coach néerlandais se retrouve pointé du doigt. Mais pour le journaliste Grégory Schneider, le club rhodanien, en difficulté depuis plusieurs saisons, vit mal le départ progressif du président Jean-Michel Aulas et la prise de pouvoir de John Textor.
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— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) October 2, 2022
💰Quel profil pour l'OL après son rachat ?
🗣️ @SchneiderGrgory est plutôt inquiet, tandis que @TellementJPS y voit une usure naissante chez le président lyonnais pic.twitter.com/nKzSJrakMJ
« J'ai peur de l'entre-deux, a prévenu le chroniqueur d’Europe 1. C'est-à-dire qu'il va y avoir un battement. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'ils réussiront tôt ou tard à transformer suffisamment le club. Mais c'est entre (l'ère) Aulas et l'après-Aulas, il va y voir une période... On est d'ailleurs en plein dedans. Jean-Michel Aulas a par exemple essayé de jouer un peu sur l'identité. Le retour de Juninho avait ce sens-là, pour essayer de marquer l'identité lyonnaise. Les retours d'Alexandre Lacazette et de Corentin Tolisso ont ce sens-là. »
Aulas accusé de freiner l’OL
« Mais on sent que c'est un petit peu plaqué, il y a quelque chose qui ne va pas. Il va falloir passer à autre chose, il va falloir assumer le fait que le foot soit mondialisé. On ne peut pas faire autrement, Monaco l'assume, il n'y a pas de souci. Mais je pense qu'ils vont avoir du mal à s'y faire. Ils ont encore des freins, Jean-Michel Aulas n'étant pas le moindre de ces freins puisque c'est la figure tutélaire. Mais il va falloir passer à autre chose et on va être dans un entre-deux qui ne va pas les servir », a estimé le journaliste de Libération.