Considéré comme un joueur « exotique » de la part du président lyonnais Jean-Michel Aulas, André-Pierre Gignac a tenu à réagir, tout en précisant certaines choses à propos de l'Olympique Lyonnais.
Jean-Michel Aulas est à l'image de son club. Quand l'OL va mal, comme cela était le cas en première partie de saison, le président lyonnais fait le dos rond. Et quand l'OL gagne, il se montre un peu plus, comme cela a été le cas ce week-end avec sa déclaration sur le Qatar et le Paris Saint-Germain. Mais le club de la capitale n'est pas sa seule cible. En effet, alors que ses joueurs réalisent une fin de saison parfaite, Aulas plaide pour les voir en équipe de France à l'Euro 2016, de Samuel Umtiti en passant par Alexandre Lacazette. Pour cela, il n'hésite pas à utiliser tous les moyens médiatiques pour faire avancer ses pions. Après la victoire contre Toulouse, le week-end dernier, Aulas avait déclaré ça sur Twitter : « Quel match de notre OL, je suis convaincu que l’équipe de France ne peut pas se passer de nos Lyonnais : c’est mieux que les exotiques ».
Ce tacle, André-Pierre Gignac, qui joue actuellement au Mexique, l'a logiquement pris pour lui. Il a donc répondu sur France Football. « J’ai vu le tweet de Jean-Michel Aulas. Je pense qu’il me concernait. Il m’a bien fait rigoler. Je tiens à le rassurer : le Mexique est un grand pays de football, peut-être même plus compétitif et plus puissant que la France. Mais je lui pardonne », a lancé le buteur de 30 ans, qui aurait bien pu signer à l'OL la saison dernière. C'était en tout cas l'envie du président rhodanien, comme Gignac l'avoue. « Quand Jean-Michel Aulas ne pouvait pas avoir mon agent, il m’envoyait des messages qui étaient des romans. Mais je ne suis pas rancunier. Je suis même plutôt respectueux du projet de Lyon et de l’intérêt que l’OL a toujours eu pour moi. Il me voulait déjà en 2009. Ils sont aussi revenus plusieurs fois quand ça n’allait pas trop à l’OM », a déclaré Gignac avant de conclure par une petite pique humoristique, mais réelle. « Il ne faut pas qu’il oublie tout, Monsieur Aulas. Il l’aimait bien à l’époque ce petit joueur exotique ».