Sauf coup de théâtre, la tendance forte à l’Olympique Lyonnais est à une prolongation de contrat de Bruno Genesio.
L’entraineur rhodanien possède la confiance de son président, et pour peu que les objectifs soient atteints en fin de saison, il devrait prolonger son bail et devenir ainsi l’un des entraineurs les plus utilisés de l’histoire du club rhodanien. Pas de quoi ravir les supporters, dont une partie demande, au stade ou sur les réseaux sociaux, le départ de leur ancien joueur, qui empêche l’équipe de franchir un cap selon eux. Jean-Michel Aulas n’est pas du genre à les écouter, et c’est une très bonne chose selon Denis Balbir, pour qui Bruno Genesio est un entraineur de qualité, du crû, et qui a fait ses preuves. Que demander de plus ?
« Le 2 avril prochain, Jean-Michel Aulas clarifiera l’avenir de Bruno Genesio sur le banc de l’OL. Durant cette trêve internationale, le sujet a beaucoup fait parler. Personnellement, je pense que Genesio est un bon entraîneur et qu’il est discrédité de manière injuste par certains supporters. Par certains spécialistes aussi qui se moquent souvent du « Pep » Lyonnais. Je l’ai déjà dit : les supporters lyonnais sont trop gâtés. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils ont, de la chance de jouer l’Europe tous les ans. Avec Genesio, on va toujours dans le sens des critiques. Ça se plaint du jeu lyonnais. Oui, comme partout, sur certains matches, on s’ennuie. Oui, cette équipe a des trous d’airs. Mais on oublie que dans l’ensemble l’OL propose quand même un jeu très offensif, que si Nabil Fekir est redevenu important à Lyon c’est parce que Genesio l’a responsabilisé avec le capitanat… Au moment du bilan, je suis persuadé qu’on sera encore très injuste avec Genesio en oubliant tout ce qui a été bien fait. En omettant aussi le fait qu’on parle d’un enfant du club, de quelqu’un qui a défendu avec amour ces couleurs et travaillé dans l’ombre au sein du staff », a souligné le commentateur dans sa chronique sur Butfootballclub. Un plaidoyer qui touchera certainement l’entraineur lyonnais, qui a reconnu qu’il entendait bien les critiques à son égard, mais que cela ne le perturbait pas une seconde.