L’incroyable imbroglio Nabil Fékir a beaucoup surpris en France, mais a également choqué en Angleterre.
Les fans de Liverpool ne comprennent pas comme leur club a pu mener les négociations avec Lyon au sujet de l’international français. Du côté des Reds, soit le genou de Nabil Fékir provoque des inquiétudes et le transfert ne doit pas se faire, soit les examens sont positifs et il faut acheter le joueur. Aller négocier au rabais le prix du transfert car il y a un doute sur le genou du joueur ne semble clairement pas sérieux. Autant dire que l’annonce par l’OL de la fin des négociations a calmé tout le monde, même si le joueur doit forcément être déçu. Nabil Fékir parviendra-t-il à trouver un autre club prestigieux pour poursuivre sa carrière, ou sera-t-il obligé de continuer avec Lyon en raison du mauvais état de son genou ? La porte est ouverte à tous les scénarios, mais les examens poussés des docteurs de Liverpool ont semé le doute, ce qui est bien compréhensible selon un médecin spécialiste de ce genre de blessure, et qui a eu connaissance du dossier Fékir.
« Quand on a une IRM de ce type de cas, la première chose que l’on voit, ce sont les traces de la ligamentoplastie. Dans ce cas, ce qui pose sans doute problème, c’est l’usure du cartilage. C’est un facteur à risque. Cela peut engendrer des douleurs, une gêne fonctionnelle et éventuellement une moins bonne résistance aux chocs », a livré dans L'Equipe ce spécialiste, pour qui l’opération effectuée en 2015, puis l’arthroscopie subie cette saison, ont fait peur à la cellule médicale du club de la Mersey, pas totalement convaincue que ce problème au genou n’allait pas se représenter prochainement, surtout avec l’exigence physique de la Premier League. La grande question sera bien évidemment de savoir si les autres clubs qui iront aussi loin avec Nabil Fékir tireront les mêmes conclusions des examens approfondis. Car cela s’est vu plusieurs fois par le passé, un joueur recalé à la visite médicale d’un club, peut très bien passer cette étape sans problème chez un autre. Jordan Amavi et Patrick Schick récemment ou bien évidemment Michel Platini peuvent en témoigner.