Le long de la ligne de touche, sur l’aile droite, un peu après la ligne médiane, dans ce stade José-Alvalade de Lisbonne, c’est là que la carrière de Nabil Fékir a subi un premier coup dur le 4 septembre dernier. Avec l’équipe de France, il voyait son genou craquer tout seul, et un verdict sans appel : rupture des ligaments croisés et une saison entière d’absence. Samedi dernier, il a retrouvé sa place, au même endroit, et avoue y avoir un peu pensé. « J’ai reconnu l’endroit. C’était un mauvais souvenir, mais aujourd’hui, cela s’est bien passé. On a fait un bon match, on poursuit sur notre lancée », a confié l’international français au Progrès, avant d’évoquer le vrai sujet, celui de son retour au meilleur niveau, qui n’est pas encore pour tout de suite. Sur le côté, Fékir n’est pas aussi tranchant que dans l’axe, et il lui manque encore un peu de temps de jeu pour retrouver toutes ses facultés physiques, comme il le reconnaît.
« Je retrouve petit à petit le rythme et ça fait du bien. C’est la première fois que je joue plus d’une mi-temps et je dois continuer. J’ai bien travaillé au plan défensif. Je pense avoir été présent dans le domaine offensif, mais je sais qu’il y a encore beaucoup de choses à améliorer », a expliqué l’attaquant lyonnais, qui sait qu’un but lors de cette préparation l’aiderait certainement à se libérer totalement pour la suite de l’été.