Plutôt habile dans sa communication il y a quelques années, Jacques-Henri Eyraud l’est beaucoup moins depuis quelques temps à l’Olympique de Marseille.
Que ce soit auprès des supporters phocéens ou avec les présidents des autres clubs professionnels, Jacques-Henri Eyraud fait parfois fausse route. Ce fut notamment le cas lors du dernier conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, durant lequel le président de l’Olympique de Marseille s’est vivement accroché avec Bertrand Desplat. Les insultes ont fusé entre le boss de l’EA Guingamp et celui de l’OM, ce qui n’a évidemment pas échapper à Jean-Michel Aulas.
Aulas dans l'excès, pas du tout...
Sur l’antenne de France Info ce mardi, le président de l’Olympique Lyonnais a évoqué son jeune confrère de Marseille. Sans manquer bien évidemment de le tacler avec son sens de l’ironie. « Il y a eu des écarts et un certain nombre d’excès. De ma part ? Très peu. L’utilisation de Twitter n’est pas une mauvaise chose en soi. Elle peut l’être de manière efficace et pérenne. J’ai été diffamé. Jacques-Henri Eyraud est un dirigeant… Je sais qu’un certain nombre d’autres dirigeants comme Bertrand Desplat ont dit que Jacques-Henri était un jeune dirigeant qui pouvait s’améliorer. On donne une image tout à fait bonne quand on peut s’exprimer comme je le fais, de manière saine et posée » a indiqué Jean-Michel Aulas, estimant par ailleurs qu’il n’est absolument pas dans l’excès au niveau de sa communication, malgré plusieurs dizaines de tweets par jour afin de demander le redémarrage express de la Ligue 1. Décidément, JMA et JHE aiment se taquiner puisque dimanche, c’est le président de l’OM qui avait lancé une pique à son homologue lyonnais en indiquant dans sa tribune publiée sur Linkedin qu’un président ne devait pas être « omnipotent » sur les réseaux sociaux.