Le samedi 22 octobre dernier, après une piteuse défaite au stade du Parc OL contre Guingamp à l’occasion de la 10e journée de L1, l’Olympique Lyonnais pointait à la 10e place du classement, à égalité avec l’OM et Metz, avec déjà 13 longueurs de retard sur Nice, et 7 sur le PSG. Ce soir-là, malgré les 13 points de son équipe, Jean-Michel Aulas restait confiant tout en fixant à 31 points l’objectif de Lyon à la trêve, faisant sourire ceux qui estimaient que le patron de l’OL était totalement sur une autre planète. Mais, après la victoire de Lyon à Monaco dimanche soir, et sans connaître le résultat du match à Metz, l’Olympique Lyonnais compte…31 points avant de recevoir Angers. Pour Vincent Duluc, l’OL a le don de réussir à se relever et a ne jamais abdiquer, une marque de fabrique que nul ne peut contester.
« Mathieu Valbuena et l’Olympique Lyonnais étaient faits pour s’entendre. Avec eux, ce n’est jamais fini, jamais complètement (…) Lyon finit toujours par retomber sur ses pattes, même en boitant un peu, même en perdant des plumes. C’est un club dont le niveau bas, en Ligue 1, depuis 1999, est la cinquième place : il y a dans l’air, à Lyon et à l’intérieur du club, une gestion de la crise et une culture du redressement qui lui permettent d’échapper, toujours, à la banalité et à l’enlisement. C’est un club qui a le sens du retour, et du printemps, à chaque fois que l’affaire sent le roussi. C’est un club qui comptait treize points le 23 octobre , et qui a vécu sous l’ultimatum présidentiel depuis, Jean-Michel Aulas ayant fixé l’objectif, alors, de 31 points à la trêve. Lyon en est là, déjà, avant la venue d’Angers, mercredi, et avant de savoir s’il rejouera face à Metz », fait remarquer, dans son édito pour L’Equipe, Vincent Duluc, qui fait un parallèle entre l’incroyable come-back de Mathieu Valbuena et celui de Lyon. Reste à déterminer jusqu’où iront les deux ?