Humour ou pas, la petite phrase lancée par Jean-Michel Aulas après OL-Ajaccio n'a pas été du goût de tout le monde, même si le PSG ne réagira pas officiellement aux propos du président de Lyon. Revenant su ce thème, Vincent Duluc, journaliste de L'Equipe et spécialiste de l'Olympique Lyonnais, a lu dans le jeu de Jean-Michel Aulas et il explique ce lundi pourquoi ce dernier s'en est pris au Paris Saint-Germain et pas à l'AS Monaco, dont la situation financière est pourtant privilégiée aussi.
« Il aime déplacer les problèmes quand son équipe en a eu, comme samedi, face au Gazélec (2-1), et qu'elle s'approche vers une manière de finale, samedi prochain, face à Monaco. S'il a évoqué le PSG, et laissé Monaco tranquille, ce n'est pas seulement parce que le club de la Principauté lui avait sauvé la mise en lui offrant cinq millions d'euros cash pour Anthony Martial avant le 30 juin 2013, ainsi que la DNCG le lui réclamait à l'époque. Si le président lyonnais a « oublié » Monaco, c'est aussi parce qu'il ne s'attaque jamais directement au club qu'il s'apprête à rencontrer, selon l'éternel principe « guyrouxien » disposant qu'il vaut mieux endormir son prochain adversaire que de le réveiller. En revanche, et puisqu'il parle de Paris, si quelqu'un pouvait bien rapporter la problématique à Monaco et rappeler à tout le monde que cet autre candidat à la deuxième place n'est pas vraiment en France, il ne porterait pas plainte. Mais, évidemment, il n'y serait pour rien, rien ne viendrait de lui. Au fond, les polémiques lancées par le président de l'OL ressemblent aux vieux épisodes de Columbo : on connaît l'identité du coupable dès le début », écrit, dans son édito, Vincent Duluc.