Bruno Genesio l'a avoué samedi soir après le nul de l'Olympique Lyonnais contre Nantes, il était consterné par le comportement de son équipe, qui avait visiblement pris ce match par dessus la jambe alors que deux rencontres de prestige, contre Donetsk et le PSG se profilent. Evoquant cette situation sur RMC, Daniel Riolo estime que cela confirme que finalement à l'OL Bruno Genesio n'a pas vraiment de poids sur ses joueurs et que seul Jean-Michel Aulas est capable d'inverser la tendance comme il l'avait fait après le nul d'il y a deux semaines à Caen.
« L’Europe, justement, s’est d’un coup éloigné de l’OL. Le virage, le déclic de Manchester City. Il avait permis de "taper" l’OM, de bomber le torse, de laisser la crise filer à la poubelle. Et puis dans un original match du samedi soir pour Lyon, face à un Nantes malade, on revoit le bon match pourri estampillé "à la mode de Caen". Genesio est en colère car il a revu les mêmes attitudes négatives. Très bien la colère, mais on fait quoi après? Qui est responsable de la motivation des joueurs? C’est quoi ce management à deux vitesses? Genesio joue très bien le sketch de la colère après les matches, mais c’est pas à lui de faire en sorte que ce genre de match joué à 50% par son équipe n’existe plus? En fait la question, c’est: qui manage vraiment le groupe? Le coach? Les joueurs eux-mêmes? Ou Aulas qui quand la crise couve vient remonter les bretelles de tous en mettant tout le monde face à ses responsabilités? Je penche vers la 3e solution », écrit, sur son blog, Daniel Riolo. Nul doute que Jean-Michel Aulas lui répondra.