Taxis 1 – Uber 0. Alors que l’Olympique Lyonnais s’était réjoui la semaine dernière d’avoir conclu un partenariat avec Uber pour la desserte et la récupération des spectateurs lors des soirées au Parc Olympique Lyonnais, le club rhodanien a fait volte face devant la grogne des taxis.
Dans une guerre qui oppose les opérateurs de VTC aux taxis, la menace d’une action de grande ampleur en marge du prochain match au stade de Décines n’a pas plané bien longtemps. Dans un communiqué de presse, l’OL a annoncé que les accords avec la société Uber tombaient à l’eau, et que les taxis lyonnais allaient avoir leur espace dédié au sein du stade.
« L’Olympique Lyonnais a rappelé sa volonté permanente d’optimiser l’accessibilité au Parc OL en donnant à tous les taxis lyonnais et aux VTC la possibilité de desservir le site de façon fluide et organisée pour répondre aux besoins des spectateurs.
Sur un plan pratique, l’O.L. va étudier avec les représentants des taxis la mise en place prochaine d’une station dédiée au cœur du Parc O.L. ainsi qu’un référencement sur l’application Parc OL pour que les spectateurs puissent accéder facilement aux réservations de véhicules par les canaux digitaux. Cet accord avec les taxis lyonnais met un terme aux discussions initialisées dans un premier temps avec la société Uber.
L’Olympique lyonnais se réjouit de la mise en œuvre de cette collaboration vertueuse qui répond aux attentes des spectateurs et des représentants du monde de transports de passagers », a expliqué le club rhodanien, qui se félicitait il y a une semaine jour pour jour de son partenariat avec Uber qui était « une première en Europe ».