Jean-Michel Aulas aimait à rappeler, à chaque question dérangeante, la présence continue de l’Olympique Lyonnais en Coupe d’Europe depuis plusieurs décennies.
Une régularité qui force le respect et démontre à quel point l’OL avait changé de stature en France et dans le continent. Mais cette statistique s’est écroulée avec la 7e place de la saison dernière, cumulée à la défaite aux tirs au but en finale de la Coupe de la Ligue. Résultat, les clubs français reprennent le chemin de la Coupe d’Europe cette semaine avec le PSG en porte-drapeau. Mais derrière, le fidèle OL ne sera pas au rendez-vous, et c’est ce qui fait craindre le pire à Vincent Duluc. La plume de L’Equipe s’inquiète de voir les autres clubs français se casser encore la figure, et plomber l’indice UEFA guère florissant des formations tricolores.
« L'espoir est que le PSG, après avoir enfin fracassé son plafond de verre et balayé la malédiction que Manchester United aimerait lui rappeler, ce mardi soir, aborde cette grande affaire comme toutes les autres compétitions qui l'occupent : du haut de quelques certitudes, d'une attitude généralement peu reprochable et de beaucoup de talent. La crainte est que les exploits de Lyon, par définition, aient peu de lendemains. Sur les trois dernières saisons, hors les performances du PSG et de l'OL auxquels les autres clubs doivent 55 % de l'indice UEFA actuel de la France, le bilan national en phase de groupes est à faire peur : un point pour Lille en 2019-20, un point pour Monaco en 2018-2019, deux points pour Monaco en 2017-2018, l'année où Nice n'a même pas passé les barrages. Et il est difficile de ne pas rappeler la dernière visite de l'OM, à zéro point, en 2013-2014 », a livré un Vincent Duluc qui aimerait voir Rennes, le LOSC, l’OM et Nice le faire mentir. Pour le moment, la route est encore longue, à l’image de l’élimination de Reims par le club hongrois du MOL Fehervar…