Terminé les achats dispendieux sur le marché des transferts, Jean-Michel Aulas l’a annoncé et son staff doit l’appliquer, l’Olympique Lyonnais rentre dans le rang. Et il ne s’agit pas là d’une posture pour tirer les prix vers le bas, mais d’une réalité économique que Bernard Lacombe ne nie pas. Dans l’Equipe, le bras droit du président de l’OL concède que ce retour sur terre fait évidemment mal au crâne.
« On est redevenu un club normal. On n’a jamais autant dépensé que pendant les trois dernières saisons (131,5 millions d’euros dépensés en tout sur le marché des transferts), en pensant que ça allait rapporter gros, mais ça n’a pas marché. Il faut se demander pourquoi. Bien sûr que ce n’est pas facile à accepter ! Si, demain, des gens arrivent, comme au PSG ou à Malaga, et nous donnent 100 M€ pour le recrutement, c’est bien ! C’est une période délicate mais il faut faire avec et, parfois, revenir à une certaine humilité... On ne s’est jamais pris pour la meilleure équipe du monde mais, pendant quatre ou cinq ans, c’était comme le Tour avec Eddy Merckx : on se demandait qui allait terminer deuxième », explique Bernard Lacombe, qui annonce que l’OL visera une place européenne, que ce soit en Ligue des Champions ou en Europa League. Fini les annonces optimistes, l’OL redevient simple.