Passé par Newcastle et la Roma, Mapou Yanga-Mbiwa a décidé de rebondir à l’Olympique Lyonnais dans un championnat et un contexte différents de ceux qu’il a connus ces dernières années.
Afin de renforcer sa charnière centrale, l’Olympique Lyonnais était parti à la recherche d’un défenseur expérimenté, d’où le recrutement de Mapou Yanga-Mbiwa. Il faut dire que le champion de France 2012 avec Montpellier est ensuite passé par la Premier League à Newcastle et par la Serie A à la Roma. Deux championnats bien différents par rapport à la Ligue 1 qui ont permis à la recrue lyonnaise de développer des qualités très précises.
« Le football est abordé d’une autre manière. En Angleterre, le travail individuel est très important. C’était très physique et il fallait se surpasser. Sur le plan mental, les Anglais sont très forts et j’ai progressé. En Italie, c’était très tactique. Il faut faire attention à tous les détails. Dans les matchs, on sait que le premier quart d’heure, il faut faire ça. A la demi-heure, il faut faire autre chose. Pour un défenseur, il n’y a rien de mieux », a raconté Yanga-Mbiwa au Progrès, avant de comparer les presses des pays concernés.
« Les médias français sont beaucoup plus sévères »
« En Angleterre et en Italie, la presse soutient et encourage les équipes toute l’année. Des choses peuvent toujours se produire, mais il y a souvent des raisons. En Italie, la presse considère les joueurs nationaux comme les meilleurs au monde, et pour un étranger, c’est plus dur de s’imposer », a-t-il témoigné, reconnaissant tout de même que les médias français étaient « beaucoup plus sévères ». Et pourtant, ces derniers ne l’ont pas accablé suite à sa perte de balle qui a provoqué l’ouverture du score de Rennes à Lyon samedi dernier…