Tandis que l’OL et Bafé Gomis annoncent que tout est OK dans les négociations avec Newcastle, même si les deux camps se renvoient la balle pour savoir qui bloque les derniers détails de la transaction, José Anigo a remis de l’huile sur le feu samedi en confiant que l’OM pensait effectivement à l’attaquant de Lyon. Quoi qu’il en soit, Jean-Michel Aulas a indiqué dans l’Equipe qu’il attendait une fin rapide à ce feuilleton, tenant à se défendre face à ceux qui l’accusent d’être rude dans ce dossier.
« Je suis meurtri que l’on puisse penser qu’on lui veut du mal. Nous avons investi 15 ME à un moment où “Bafé” était en difficulté à Saint-Étienne. À un an de la fin de son contrat, il doit prolonger ou accepter un transfert. Comme la prolongation n’est pas à l’ordre du jour, le transfert est la seule solution. Nous avons décidé que l’un de nos deux avant-centres devait partir, mais ce n’est pas moi qui ai choisi, ce sont les décideurs sportifs. On a accepté les conditions de Newcastle, qui a accepté celles de Bafé ; ce qui peut achopper, ce sont les conditions autour, les coûts d’agent. Cela devrait se régler dans les huit jours. Bafé, je lui en veux au niveau économique, pas au niveau humain », a répété le président de l’Olympique Lyonnais, conscient que son image en a pris un coup dans ce dossier Gomis, tant il a été sévère avec son buteur.