Considéré comme l’un des plus solides espoirs de l’Olympique Lyonnais au début des années 2000, Sandy Paillot vient de signer à Rouen, qui a raté d’un poil la montée en Ligue 2, mais connaît de gros soucis avec la DNCG puisque le club haut-normand est menacé d’une relégation en DH. La saison passée, le défenseur central de 26 ans évoluait à Épinal, qui en janvier a éjecté l’OL de Coupe de France. Forfait sur blessure pour cette rencontre qui lui tenait pourtant à coeur, Paillot reconnaît sur le site LeLiberoLyon que ce jour-là, il a pris un énorme coup au moral.
« Je venais de reprendre les entraînements après ma blessure et je n’étais pas du tout prêt pour jouer. Voilà encore un rendez-vous manqué… On a fait un gros gros match ce jour-là, car je n’ai pas trouvé l’OL si fébrile que ça. J’ai revu certains joueurs que je connaissais comme (Maxime) Gonalons, Rémy Vercoutre, mais aussi (Robert) Duverne, Rémi Garde et (Joël) Bats. C’était sympa, mais d’un côté ça m’a fait mal au cœur. Car c’est le moment où je me suis totalement rendu compte du gouffre entre le moment où j’ai commencé ma carrière et maintenant. De Lyon à Épinal, j’ai vraiment dégringolé (…) Avec toutes ces blessures, je n’arrivais parfois plus à sortir la tête de l’eau. Mais dans ma tête, je suis encore le joueur que j’étais en L1 à Grenoble. Si je suis épargné par les blessures pendant deux-trois années, je peux peut-être goûter au monde pro. Le meilleur moyen de signer un nouveau contrat pro, c’est de monter avec le club dans lequel je suis et pourquoi pas à Rouen », a confié Sandy Paillot, qui est clairement passé à côté de la belle carrière qui s’offrait à lui, malgré des débuts prometteurs du côté de Grenoble.