Jean-Michel Aulas affirmait il y a quelques jours que l’OL ne voulait pas prolonger Nabil Fekir mais mettre « aux normes » son salaire puisque le joueur est lié encore quatre ans avec son club formateur. Mais, ce que le président de l’Olympique Lyonnais n’a pas dit, c’est que pour l’instant il n’y a personne à table avec qui négocier puisque Nabil Fekir a tout simplement viré ses agents. A priori, cette décision a été prise car dans le clan du joueur de l’OL on estime que le contrat de cinq ans signé en 2014 a été une erreur à plusieurs titres, et notamment le fait que les conseillers voulaient faire partir Fekir en Angleterre lors du mercato d’hiver et sur une durée trop longue de sa prolongation. Une version des faits qu’un ancien représentant de Nabil Fékir dément en force dans le quotidien sportif.
« Ce qu'affirme l'entourage de Nabil est totalement faux. Il n'a jamais été question de le faire partir à Manchester City ou ailleurs, cet hiver. Pour preuve, nous avions entamé un processus de prolongation avec revalorisation de contrat. Par ailleurs, un contrat de cinq ans n'a jamais empêché un joueur de partir s'il est convoité. Les interventions médiatiques à répétition du père de Nabil nuisent à la carrière de son fils. Pour moi il y évidemment déception humaine et professionnelle. Quand, en trois ans et demi, on accompagne la carrière d'un joueur jusqu'aux portes de l'équipe de France tout en parvenant contractuellement à le revaloriser à trois reprises, dont la dernière qui aurait fait de lui l'un des plus gros salaires du club, on a le sentiment d'avoir bien fait son travail », explique Eric Castagnino sur fond d’une rumeur qui envoie Nabil Fekir dans l’écurie de Jean-Pierre Bernès. Reste que ce flou ne profite à personne et surtout pas à un joueur qui doit composer avec ce choix d’agent, et sa future décision de jouer avec la France et l’Algérie. Ce n’est évidemment pas le meilleur moyen d’être serein à 100% avec l’Olympique Lyonnais au moment d’aborder le sprint final et décisif.