A défaut d’être actif pendant les premiers mois du marché des transferts, l’Olympique Lyonnais a fait parler de lui en essayant presque à tout prix de caser quelques uns de ses anciens joueurs incontournables. Dès la reprise de l’entrainement, Jean-Michel Aulas avait frappé très fort en ciblant quatre joueurs, Aly Cissokho, Kim Källström, Cris et Michel Bastos, comparés à des dinosaures pour certains, et des pharaons pour d’autres, histoire de rappeler que ni leur rendement, ni leur réputation, ne pouvaient faire oublier des prestations sur le terrain que le président Aulas avaient jugé indignes de leur statut.
Maintenant que le mercato est fini, trois d’entre eux ont quitté le club, et le quatrième, Bastos, en est le meilleur buteur et le meilleur joueur de ce début de saison. Le patron de l’OL a donc mis beaucoup d’eau dans son vin, essayant même de manier l’humour pour se justifier sur ses déclarations qui avaient choqué le vestiaire lyonnais à l’époque. « Les remarques pouvaient aussi être prises comme des compliments, après tout, qui n'a jamais eu envie d'être un pharaon ? Quant aux dinosaures, ils font encore rêver aujourd'hui. Je ne regrette pas du tout. Certains présidents m'ont même félicité. C'est le point de départ d'une image qu'il faut améliorer. Bravo à l'OL qui est redevenu conquérant », a expliqué un Jean-Michel Aulas qui malgré les nombreuses coupes dans l’effectif, a retrouvé toute sa verve cet été.
