Dans la récente polémique entre Jean-Michel Aulas et Frédéric Thiriez au sujet de la remise de peine accordée à Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet, certains ont affirmé que le président de l’Olympique Lyonnais roulait pour Noël Le Graët, le patron de la Fédération Française de Football. Dans l’Equipe, ce dernier affirme qu’il n’y a eu aucune faute de la part du PSG et de l’OM dans le fait de saisir le CNOSF, même s’il regrette cette procédure. Et surtout il estime que c’était à la FFF de juger ce dossier et pas à la LFP, reconnaissant que Jean-Michel Aulas avait peut-être raison de contester la manière dont la Ligue avait géré le dossier sans réunir son bureau même si sur le fond la LFP n'a pas commis d'erreur. Quoi qu’il en soit, Noël Le Graët dit tout le bien qu’il pense de Jean-Michel Aulas, lui ouvrant même les portes de la FFF.
« Même si les textes le permettent, ce n’est pas l’usage. Il n’y a pas eu de faute juridique. Les clubs peuvent contester une sanction de cette manière mais je ne suis pas certain que ce soit le rôle du CNOSF d’intervenir sur deux, trois ou quatre matches de suspension. Il y a des sujets plus graves, plus importants à analyser (...) Si Jean-Michel Aulas quitte la LFP, je l’accueillerai volontiers à la Fédération. Jean-Michel est un grand dirigeant. Ses qualités sont immenses. Il est intelligent, travaille beaucoup, connaît bien le foot, a des résultats. Il a toute sa place à la Ligue (…) Un axe Le Graët-Aulas ? Oui mais pas tout à fait. Lui voudrait une société commerciale pour s’occuper des affaires de la Ligue. Pas moi », a expliqué le président de la Fédération Française de Football, décidé à ne pas laisser se mettre en place une société commerciale à la LFP.