Moins de 24 heures après le nul concédé par l'OL face à Valenciennes, Jean-Michel Aulas est venu parler à son équipe dimanche à l'entraînement. L'occasion pour le boss de l'Olympique Lyonnais de calmer les inquiétudes qui grandissent autour du club.
Jean-Michel Aulas, le président de l’OL, s’est invité ce dimanche à la fin la séance d’entraînement de son équipe à Tola Vologe. L’occasion pour le patron de l’Olympique Lyonnais de renouveler sa confiance aux joueurs et au staff du club, et notamment Claude Puel chahuté samedi par le public de Gerland après le nul concédé face à Valenciennes (1-1). A Lyon, on ne connaît pas le mot crise.
« Avec Claude, on a dîné samedi soir avec tous les partenaires et on a parlé positif ! On a évoqué ce qui était bien, ce qui méritait de progresser. Je vous rappelle également qu’il nous manque encore des joueurs comme Cris, Cissokho, Delgado et Ederson. Bastos, lui, revient tout juste. Mais je ne me fais pas de soucis. Il y a de la qualité dans cet effectif, et beaucoup de valeurs humaines. Quand on voit ce qui s’est passé au mondial cet été, on se dit qu’on a exactement, en terme de profil, des joueurs à l’opposé ! De plus, tout le staff travaille très bien autour de Claude Puel. Tout le monde est tourné vers la performance, on a tous les ingrédients et moi, je vois une progression depuis le début de saison. Si vous souhaitez critiquer quelqu’un, adressez-vous à moi », a prévenu Jean-Michel Aulas, qui a lui aussi entendu les « Puel démission» venus des tribunes, mais que les résultats actuels ne perturbent pas du tout.
« L’objectif de départ était de gagner le titre. Ca reste à l’ordre du jour. J’ai confiance dans cette équipe et tout le monde reste en ligne, avec Claude Puel, pour se rapprocher du titre, et de la victoire finale en Champion’s League (...) Je ne suis pas inquiet. On a eu une préparation perturbée. Aussi bien par les blessures, que par la coupe du monde et le championnat d‘Europe des 19 ans. Il a fallu traiter trois sujets durant cette intersaison. Il fallait gérer le problème des blessures. On a pris des initiatives dernièrement qui devraient permettre d’améliorer les choses. On avait un souci avec Jérémy Toulalan qui n’était pas bien dans sa tête, on a essayé de voir ça. J’en profite aussi pour dire que la sanction de la fédération à son égard n’a aucune valeur et aucune légitimité pour moi. C’est un garçon irréprochable, et il ne méritait pas ça. Enfin, il fallait gérer un dernier point, le recrutement. On a fait mieux que quiconque avec les arrivées de Briand, Gourcuff et Diakhaté. Dans toutes ces orientations, on a fait ce qu’il fallait », se félicite le président de l’Olympique Lyonnais, précisant toutefois qu’il attendait un résultat positif mardi en Ligue des Champions contre Schalke 04 à Gerland. Nul doute que si l’OL ne s’imposait pas, le ton pourrait changer légèrement dans le discours de Jean-Michel Aulas.