A l’occasion du transfert de Yoann Gourcuff à l’Olympique Lyonnais, nombreux avaient été les observateurs à se demander pourquoi Jean-Michel Aulas n’avait pas profité de la clause libératoire du meneur de jeu bordelais, pour finalement l’acheter presque au même prix. Dans Sud-Ouest, le président de l’OL a reconnu qu’il avait opté pour cette méthode afin d’étaler le paiement de Gourcuff, ce qu’il ne pouvait pas faire en levant l’option d’achat qu’il devait régler cash.
« La clause avait été fixée à 26,5 millions d'euros. Il n'y avait pas de condition de règlement. Elle était payable. C'est ce qui a fait bloquer, je crois, le transfert d'Alou Diarra, une exigence de trésorerie (...) Là, on paie non pas 26,5 millions d’euros, mais 22. Et en trois fois, ce qui permet d'étaler cette opération sur trois années. On a prévu un droit de suite, mais dans l'hypothèse où il y aurait revente. Il n'est pas dit qu'il y ait revente », explique Jean-Michel Aulas, qui s’est également offert le droit d’utiliser la marque « Yoann Gourcuff ».