Aulas ‍: « ‍Changer d’entraineur n’est pas une solution ‍»

Aulas : « Changer d’entraineur n’est pas une solution »

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Touché par la nouvelle défaite de son équipe face à Montpellier, mercredi, Jean-Michel Aulas a assuré qu’il ne faudrait pas compter sur lui pour taper sur Claude Puel.

Le président lyonnais est comme désormais traditionnellement intervenu après le match face à Montpellier pour défendre son entraineur, critiqué après le nouveau revers à domicile concédé par l’OL, détaché de la course au titre désormais.

 

« Nous sommes tous peinés. Ce n'est pas la peine de se faire plus mal qu'on a mal. Ce n'est pas avec l'équipe de ce soir que nous pourrons battre le Real Madrid ou revenir sur Bordeaux. L'objectif reste d'être dans le haut du tableau. Je ferai ce que je pense devoir faire. Je reste très informé de l'intérieur et de ce qui se passe, il faut être patient et responsable. Il n'y y a pas de drame, le football est un jeu fait de compétition. Je suis là pour résoudre les problèmes, tirer les bilans et atteindre les objectifs. Nous ne sommes pas totalement à notre place mais les solutions ne sont pas dans les changements d'entraîneurs ou les insultes », a rappelé le dirigeant lyonnais, qui n’a pas voulu se livrer au petit jeu d’appuyer officiellement son entraineur en ces temps difficiles.

 

« La question n'est pas que je le conforte ou pas. Si je le conforte, on va dire que je le mets en danger et si je ne le conforte pas, on dira que j'ai changé d'avis. Claude est comme moi. Il fait le maximum. Il prend ses responsabilités en cherchant des solutions. Nous avons quinze jours pour réfléchir et bien analyser. Les dirigeants sont là pour prendre les décisions les plus lourdes et avec sang froid. Ce n'est pas en insultant entraîneur et président que l'on résout les problèmes. Si c'était un problème d'entraîneur, j'aurais assumé ma responsabilité », a affirmé Jean-Michel Aulas, qui devrait tout de même effectuer une petite réunion de crise pendant la trêve pour essayer d’inverser la tendance, histoire au moins de rester dans la course à l’Europe en 2010.