La sortie médiatique de Jean-Michel Aulas, jeudi dans le Progrès, a évidemment fait du bruit à Lyon, et encore plus à Tignes où les joueurs rhodaniens sont encore en stage. Les critiques plus que vives du président de l’Olympique Lyonnais à l’encontre de plusieurs cadres ont étonné, mais ce vendredi il persiste et signe dans les colonnes de l’Equipe, avouant quand même que sur la forme il avait fait fort. Cependant, encore une fois, c’est Cris qui paie les pots cassés, étant la cible des plus vives critiques de Jean-Michel Aulas.
« J’ai sans doute été un peu trop brutal dans la forme. Mais sur le fond, le moment était choisi : j’avais vu les joueurs le matin, et j’ai tenu un discours exactement dans le même sens (…) Cris ? On est obligé de souligner qu’il n’a pas toujours été là la saison dernière, et qu’il n’a pas toujours eu tout le professionnalisme voulu dans la préparation invisible. Sur ce dossier, j’ai pensé rendre service au coach et aux joueurs en disant stop, ça ne peut pas continuer. Sur son expérience et son agressivité, Cris peut encore jouer. Mais, Rémi l’a évoqué, je ne pense pas qu’il puisse revendiquer un statut de capitaine en raison de ce problème d’exemplarité. Et comme cette saison, sa rémunération sera liée au nombre de matches joués, je ne suis pas sûr qu’il obtienne celle qu’il souhaite. Je préfère annoncer, donc, que l’exigence a changé. On a encaissé 51 buts la saison dernière avec l’un des meilleurs gardiens d’Europe, c’est donc que certaines choses nous ont mis en danger. C’est le début de saison, je ne prends personne en traître », prévient très clairement Jean-Michel Aulas, déterminé à faire le ménage de manière très virulente avant le début de la saison. Les résultats sportifs valideront, ou pas, les bienfaits de cette méthode forte.