Avant le rendez-vous à Liverpool, rarement Jean-Michel Aulas n’aura paru aussi impatient d’effectuer un déplacement européen.
Jean-Michel Aulas y tenait. Le président lyonnais avoue bien volontiers avoir espéré tomber sur de l’inédit avant le tirage au sort de la Ligue des Champions. De l’inédit et du glorieux même avec le prochain déplacement à Liverpool dans quinze jours. L’OL s’y rendra en tant que leader de la poule, et pourra donc savourer avec un certain confort – mesuré tout de même – ce déplacement qui fait incontestablement rêver son président. « C’est une première pour l’OL et c’est quelque chose d’immense ! Sur le plan des supporters, c’est impressionnant la communion qu’il peut y avoir dans cette enceinte. J’espère pour nous que ce ne sera pas un chemin de croix, mais plutôt une procession vers quelque chose de formidable. Pour les footballeurs, c’est aussi mythique. Jouer Liverpool, c’est quelque chose dont on rêve depuis des années. C’est extraordinaire », s’est emballé Jean-Michel Aulas, pour qui ce rendez-vous, en raison de la défaite des Reds à Florence lors de la deuxième journée, ne sera tout de même pas uniquement touristique.
« Sincèrement, je pense qu’il y a trois équipes quasiment sur la même ligne. J’ai même peur que Debrecen, contrairement à ce qui a été dit, vienne contrarier les pronostiques. Il y a trois clubs qui sont devants. Nous avons bien démarré, mais on a eu la chance de commencer à la maison. Il faut être très prudent car la victoire de la Fiorentina contre Liverpool montre que tout est possible et que les deux matches contre Liverpool vont donner leur verdict pour les clubs qualifiés », a rappelé dans le magazine Lyon Capitale le président de l’OL, à l’heure où son club aborde les chocs de cet automne avec une confiance renouvelée. Un minimum avant de subir l’enfer d’Anfield.