Venir à Gerland est toujours quelque chose de spécial pour Claude Puel, et samedi soir l’ancien entraîneur de l’Olympique Lyonnais, qui est parti plutôt fâché, espérait probablement autre chose de son équipe. Les Niçois n’ont finalement pas pesé lourd, surtout en seconde période, et même si le score (4-0) peut paraître lourd pour le Gym, qui a buté sur un bon Lopes, l’OL a mieux tenu le choc.
« Nous savions que ce serait difficile en venant à Lyon d'entrée contre une équipe qui avait déjà deux matches de compétition dans la tête et les jambes. Nous avions des blessés et des joueurs en reprise que nous avons dû aligner plus vite que prévu. Cela s'est vu sur la seconde période. C'est dommage, car nous aurions pu faire mieux. Lors du premier quart d'heure, nous avons été trop timorés et après le but, nous avons mieux maîtrisé, avons eu des occasions que nous n'avons pas pu concrétiser. Sur la première période, nous aurions mérité mieux et cela nous laissait des espoirs pour la suite, mais le deuxième but est arrivé trop vite et a calmé nos ardeurs. Ensuite, nous n'avons pas eu le répondant physique pour nous accrocher et revenir dans la partie. Ce n'est pas une excuse. Sur la seconde période, nous avons un peu trop lâché facilement », reconnaissait Claude Puel, qui en deux matchs avec Nice à Lyon a connu deux défaites, sept buts encaissés et aucun marqué.