Pour l’entraîneur azuréen, le mauvais début d’année 2009 est encore dans la tête de tous les Niçois.
Eliminé de la Coupe de France et de la Coupe de la Ligue à 10 jours d’écart, battu en championnat par Valenciennes et Lyon, Nice a rapidement dilapidé tout ce qui avait fait son succès en fin d’année dernière. Un véritable coup au moral dont les Aiglons peinent à se remettre, selon l’aveu même de leur entraîneur. « Pour être honnête, je pense qu’ils n’ont pas encore encaissé. J’avais dit au soir de la défaite qu’elle laisserait des traces. Même si nous sommes des professionnels et que la vie continue. Mon travail consiste aujourd’hui à refaire un moral et un physique. Car l’un ne va pas sans l’autre. Il faut se reconstruire. Ça fait partie de la vie d’un club, il y a des périodes difficiles. Mon challenge, aujourd’hui, c’est d’atteindre les 50 points. C’est l’objectif actuel du club », répète Frédéric Antonetti, qui sait pourtant que la semaine à venir s’annonce particulièrement décisive.
Avec trois matchs à disputer en sept jours, les Niçois ont l’occasion de se relancer… ou pas. « C’est assez gênant. D’autant plus que je pense que nous sommes davantage une équipe programmée pour jouer un match par semaine. Nous allons traverser une semaine difficile. Mais il faut savoir surmonter ce genre de périodes. Les horaires des rencontres ? On fait avec… Même si nous avons un hiver un peu pourri. J’ai rarement vu autant de pluie dans le Sud… », regrette l’entraîneur niçois qui se rendra toutefois à l’Ouest et à l’Est (Le Mans puis Nancy), samedi puis mardi prochain. Histoire d’éviter le stade du Ray où l’OGCN reste sur deux revers.
