L’entraineur azuréen a tenu à mettre un bémol au retour en forme de ses troupes avant de jouer Rennes : les deux clubs ne boxent pas dans la même catégorie.
Victorieux au Mans et à Nancy en l’espace de quelques jours, les Niçois ont retrouvé une confortable place en haut du classement avant de recevoir Rennes, samedi. Même si Frédéric Antonetti évoque un besoin de « quatre ou cinq points » pour assurer le maintien, l’affaire semble réglée à ce niveau-là. Cela ne permet pourtant pas à l’entraîneur du Gym de parler d’Europe, ou d’évoquer des ambitions débordantes. « On nous demande de rivaliser avec Rennes, mais lorsque je regarde nos budgets respectifs, c'est du simple au double ! Et le problème, ce n'est pas l'écart sur une saison, mais il se creuse de plus en plus. C'est trop difficile de maintenir le cap. On ne peut pas exiger de nous ce que l'on exige avec 32 millions d'euros. Il faut un peu de bon sens. On a de bons joueurs, de bons jeunes. C'est notre politique sportive, relancer des anciens compétitifs. Mais ça reste un challenge tous les ans. Cela ne peut pas durer éternellement », a prévenu dans Nice-Matin Frédéric Antonetti, qui demande depuis désormais plusieurs mois des actions pour essayer d’améliorer les infrastructures niçoises.
« Vous croyez que je n'ai pas envie de jouer l’Europe ? Mais moi je suis réaliste. On ne peut pas être dernier en tout, avoir le stade le plus moche de France, les installations les moins performantes et avoir des prétentions. Cela ne va pas ensemble... Il faut mettre l'ambition en adéquation avec les moyens. Si l'on fait le ratio budget-résultats, on est champion de France », a fait remarquer Frédéric Antonetti.
