Maintenu à la dernière minute dans les barrages après une double confrontation délicate face à Toulouse, le FC Nantes a sauvé les meubles d’une saison longtemps catastrophique.
Antoine Kombouaré a lui aussi été maintenu à son poste après avoir réussi à redresser la barre, malgré les passages décevants de Christian Gourcuff et Raymond Domenech. Le technicien kanak sera toutefois loin d’avoir une atmosphère paisible pour la reprise, qui a eu lieu ce mercredi. En effet, les tensions sont toujours vives, dans le groupe avec des joueurs écartés après avoir demandé à quitter le club, ou aussi avec les supporters qui ne veulent toujours pas voir Waldemar Kita continuer à diriger le FC Nantes. Résultat, un projet de reprise s’est fait connaître dernièrement, mais s’il a l’adhésion populaire, il est très loin d’avoir les moyens financiers de ses ambitions. De quoi faire dire à Frank Kita, fils du patron des Canaris et directeur général délégué du club, que la situation est particulièrement limpide.
« Le club n’est pas à vendre. Nous avons une relation passionnelle, charnelle, avec le FC Nantes. Les évènements de la saison passée, et la tension ? Il faut faire un mea culpa, je m’excuse, le président s’excuse, on n’aurait pas dû faire certaines choses. Quand c’est comme ça, il y a eu des erreurs des deux côtés, mais on va rester, le club n’est pas à vendre », a reconnu Frank Kita, qui s’active surtout sur le mercato actuellement, alors que la Maison Jaune a accueilli le gardien Rémy Descamps et le milieu de terrain Wylan Cyprien. Une façon aussi de minimiser la contestation, qui n’est pas celle de tous les supporters et suiveurs de Nantes, a tenu à rappeler Frank Kita. « Tout le monde est très heureux d'être ici. Il y aura toujours une frange de supporters insatisfaite. C'est comme ça. L'année dernière a été une saison incroyable. On a beaucoup appris. Il y a quelques contestataires mais c'est comme ça. On en a parlé avec le coach, avec les joueurs », a assuré le dirigeant nantais, qui a reconnu un budget revu à la baisse à désormais 65 ME, en raison notamment des 40 ME de perte lié au Covid et au fiasco des droits TV.