Viré en février dernier après seulement deux mois sur le banc du FC Nantes, Raymond Domenech estime pourtant avoir joué un rôle primordial dans le maintien du club.
Appelé à la surprise générale par Waldemar Kita en décembre 2020 pour relancer Nantes, alors mal embarqué en Ligue 1, Raymond Domenech a tenu 46 petits jours en poste. Son bilan ? Catastrophique. En sept matchs, l’ancien sélectionneur de l’Equipe de France, qui n’avait plus entraîné depuis une dizaine d’années, n’a pas remporté la moindre victoire. Il a comptabilisé quatre matchs nuls pour trois défaites. Il a laissé le club 18e, place à laquelle il restera jusqu’au bout. Le FC Nantes s’en est finalement sorti, en barrages, contre Toulouse. Un maintien dont se gargarise…Raymond Domenech. Au micro de France Info.
« Ce que j'ai vécu avec les joueurs était vraiment, pour moi, une belle expérience. Je sais, à chaque fois, les gens me disent : "ouais, mais c'était traumatisant". Ils situent ça à un niveau d'image et d'orgueil. Moi, il y a longtemps que j'ai dépassé tout ça. Ce que j'ai vécu, c'était du concret sur le terrain. Ce que les gens pensent à l'extérieur de l'expérience en disant ça a été raté... Le nombre d'entraîneurs qui ont des expériences et ne réussissent pas, il y en a un wagon. Moi, je pense que ce qu'on avait mis en place a aussi aidé à apaiser un petit peu ce climat d'incertitude, d'inquiétude, de remettre les joueurs en confiance. Je fais partie de ceux qui ont sauvé le FC Nantes aussi. Je sais que les gens vont bondir, quelques-uns vont dire il est fou, mais je m'en fous », a lâché Raymond Domenech, adepte des déclarations polémiques. La toile s’enflamme déjà. Il faut dire que les soutiens du finaliste de la Coupe du monde 2006 se font très rares en France depuis l'épisode de Knysna, en 2010. Ses sorties médiatiques depuis n'ont pas vraiment eu le don de redorer son image. Ni sa dernière performance sur le banc de touche des Canaris.