A l’image du FC Nantes, Valentin Rongier (23 ans) a retrouvé des couleurs depuis le changement d’entraîneur et la nomination de Vahid Halilhodzic.
Positionné derrière l’attaquant avec Miguel Cardoso, le milieu relayeur a vécu un début de saison difficile sur les plans individuel et collectif. Mais ce n’est peut-être pas la seule explication. Pendant le mercato hivernal, le capitaine des Canaris a été annoncé dans le viseur de Lyon et Marseille. Avant d’entendre Waldemar Kita évoquer un prix de 45 millions d’euros pour son transfert.
« Forcément ça perturbe un petit peu, dans le sens où tu te demandes ce que tu vas faire. Tu ne sais pas si tu vas rester ou pas, a reconnu Rongier dans un entretien accordé à France Football. Après, on connaît notre président... En disant 45 millions, c'était surtout pour me mettre en valeur. On sait tous que je ne vaux pas 45 millions, mais j'espère qu'un jour je pourrais dire "Je vaux 45 millions". »
Rongier est « bien à Nantes » mais...
« Mais le problème n'est pas là. Je me sens bien à Nantes, la saison est lancée maintenant et je me concentre pleinement sur mes objectifs avec le club, a confié le milieu de terrain. Quand c'est l'été, c'est la période des transferts et ça fait partie du job. On est forcément amené à réfléchir à son avenir, à prendre des décisions. Ce sera encore le cas l'été prochain et les autres années. »
D’autant que Rongier ne cache pas sa volonté de franchir un cap. « J'ai envie d'aller le plus loin possible. J'aimerais bien voir de quoi je suis capable à un niveau au-dessus, pour me tester et savoir si je peux prétendre à jouer plus haut ou si je resterai un joueur de Ligue 1 plutôt classique. Ça me permettra de voir un petit peu mieux mon avenir », a glissé le Canari, dont le message arrivera sûrement jusqu’aux Olympiques…