Déjà d’accord avec le Celta Vigo, Papy Djilobodji souhaite absolument quitter Nantes à un an de la fin de son contrat. De quoi provoquer des tensions avec son président Waldemar Kita à qu’il a répondu.
« Il faut quand même qu'il soit un peu correct, reconnaissant, et qu'il arrête de nous faire du chantage », s’est plaint Waldemar Kita ce mercredi au sujet de l’attitude de Papy Djilobodji (27 ans), qui fait le forcing pour quitter Nantes et rejoindre le Celta Vigo. Un comportement irrespectueux aux yeux du dirigeant qui n’appréciera sûrement pas les explications du défenseur central, lequel estime avoir tout donné pour les Canaris.
« Je ne laisse pas le club dans la m… Je suis resté l’année dernière car le club ne pouvait pas recruter. Du coup, je me suis sacrifié alors que j’avais des clubs, s’est défendu le Sénégalais sur RMC. Durant le mercato, l’été dernier, je n’ai emmerdé personne. Cela fait 5-6 ans que je suis au club, je n’ai jamais eu de problème avec personne. Tout se passe très bien jusqu’à présent. Le président sort des trucs. Je suis ne suis pas d’accord avec ça. Il y a un club qui me veut. Ils ont mis de l’argent. Il me reste un an de contrat. S’ils voulaient de l’argent, c’est l’année dernière (qu’il fallait vendre), pas cette année. » Déterminé à partir, Djilobodji reconnaît tout de même que les mots de son président l’ont affecté.
« Ça fait mal, c’est normal. Tout ce qu’il a dit, ce n’est pas moi. Je ne suis pas un mauvais mec. Je me suis toujours sacrifié pour le club. Même quand j’étais blessé, je jouais car je sais que le club compte sur moi. J’ai tout fait pour le club. Il peut dire que le club m’a appris à jouer au football ou des choses comme ça… Si je ne savais pas jouer au football, je ne serais pas ici aujourd’hui », a-t-il ajouté, oubliant peut-être que c’est bien Waldemar Kita qui aura le dernier mot dans cette histoire.