Officiellement présenté à la presse ce lundi du côté du FC Nantes, Miguel Cardoso a exposé son projet. Et les supporters des Canaris ont l'eau à la bouche.
Nommé coach du FCN le 13 juin dernier, en lieu et place de Claudio Ranieri, qui a fait ses valises après une seule saison à Nantes, Miguel Cardoso a effectué ses premiers pas à la Jonelière. Professeur d'éducation physique puis formateur dans les catégories de jeunes au FC Porto ou au Chakhtior Donetsk, le technicien portugais s'est révélé à la tête du Rio Ave la saison passée. Le coach de 46 ans est désormais fier de suivre les traces de Sergio Conceiçao à Nantes, où il souhaite insuffler une philosophie de jeu basée sur l'attaque.
« Il y a différentes manières de gagner. Pour moi, il faut construire une équipe au comportement régulier, une équipe qui soit bonne techniquement, capable de respecter une identité de jeu, qui a sa personnalité. Il faut essayer d'avoir la capacité de contrôler le match, de construire du gardien jusqu'au gardien adverse, et j'aime aussi l'idée d'avoir une équipe offensive sans ballon, qui soit capable de presser, de réduire les espaces. Tout ça découle d'un processus collectif, et la tactique est la base de tout pour que les joueurs comprennent comment interagir entre eux. J'aime voir des équipes qui ont un modèle de jeu clair qu'on peut déceler, avec des joueurs connectés à l'idée de l'entraîneur. Les objectifs ? Quand je dis qu'il est important de construire une équipe capable de lutter, d'être compétitive, ça signifie qu'on est déjà dans une attitude positive. On est dans un travail de deux ans, la durée de mon contrat, on va avancer avec tranquillité, on sait où on veut aller. Si celui qui pilote ne sait pas où il va, ce n'est pas possible. Aujourd'hui, il n'est pas très important de parler de classement, mais l'important, c'est bien évidemment d'être le plus haut possible. J'ai la garantie qu'on va faire du mieux possible ensemble pour arriver où on veut », a détaillé en français le nouvel entraîneur de Nantes, qui refuse donc de mettre la pression sur son groupe, alors que le président Kita a réclamé du temps pour que Nantes redevienne un grand club du football français.