Pendant le derby entre le FC Nantes et le Stade Rennais (1-0) dimanche, comptant pour la 14e journée de Ligue 1, le centre opérationnel de Nantes Métropole a reçu une alerte à la bombe concernant la Beaujoire. Finalement, la rencontre a pu se terminer sans problème et les deux hommes impliqués ont été interpellés.
Interrompu pendant de longues minutes en première période, à cause du remplacement de l’arbitre Eric Wattellier blessé, le match de Ligue 1 entre le FC Nantes et le Stade Rennais aurait pu être définitivement arrêté une heure plus tard. Les 22 acteurs venaient d’entamer le second acte lorsque le centre opérationnel de Nantes Métropole (le Craiol) a reçu un appel particulièrement inquiétant. Un homme, qui s’est présenté en tant que représentant du Hamas, a assuré à l’agent qu’il avait lui-même introduit une bombe au stade de la Beaujoire, révèle le quotidien Ouest-France.
Deux hommes interpellés
Autant dire que ce coup de fil a été pris au sérieux. Très vite contactée, la police nationale a immédiatement lancé une enquête. Les agents chargés de l’investigation se sont servis de la ligne fixe utilisée pour remonter jusqu’à un logement dans le XXe arrondissement de Paris. C’est donc une équipe de la préfecture de police parisienne qui s’est déplacée jusqu’au lieu repéré, où deux personnes ont été interpellées, à savoir un homme de 72 ans et son fils. Les deux suspects ont été placés en garde à vue et le parquet de Paris se charge de les interroger dans le cadre de l’enquête.
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— DAZN France (@DAZN_FR) December 9, 2024
On ignore les premières découvertes des enquêteurs. En tout cas, ces derniers n’ont pas jugé nécessaire d’évacuer la Beaujoire puisque la rencontre a pu se terminer, avec le but décisif de l’ailier nantais Moses Simon juste avant le temps additionnel. A noter que dimanche soir, soit quelques heures plus tard, la police de Nantes a reçu un autre appel menaçant au sujet d’une bombe dans le commissariat central Waldeck-Rousseau. L’auteur du coup de fil n’a pas encore été identifié.