Le milieu de terrain nantais, blessé fin août, a hâte de retrouver une équipe nantaise qu’il estime ne pas être à sa place.
Victime d’une fracture de la mâchoire lors d’une altercation avec son coéquipier serbe Stefan Babovic, puis blessé par un tacle de Wendel lors de la défaite à Bordeaux (2-0), Djamel Abdoun a vécu un début de saison calamiteux. Remis de sa fracture tibia-péroné, le milieu de terrain du FC Nantes s’estime prêt à aider des Canaris au classement (16e de Ligue 1) indigne selon lui. « Je me dis m... ! Avec le recrutement qu'on a fait, on devrait jouer les dix premières places. Il y a eu des hauts et des bas. Plus de bas que de hauts. Maintenant, le foot, ça reste un jeu collectif. Faut être soudé. On a un bon coach, de bonnes installations, c'est un grand club. À nous, donc, de mouiller le maillot. On doit se battre sur le terrain. Pour le coéquipier. Sinon, ça ne marchera pas, assure, dans les colonnes de Presse Océan, le joueur d’origine algérienne, qui balaie toute notion de pression lors de son retour. Le foot, ça reste un plaisir. Ma mère, elle se réveille à 6 h du matin pour aller faire le ménage. Moi, je gagne bien ma vie, je joue devant 40 000 personnes. Je n'ai donc pas peur. Même Zidane a été mauvais. On peut donc être mauvais, nous aussi. Il faut juste se battre, c'est tout. Le foot, ça reste un jeu. »