Certains présidents ne savent pas comment se séparer de leur entraîneur, Jacques Rousselot a lui le problème inverse. A l’occasion de l’annonce du départ de Pablo Correa à la fin de la saison, le patron de l’AS Nancy-Lorraine a confié son gros coup de blues au moment de tourner une longue page de l’histoire du club.
« C’est un déchirement pour moi. Pablo a fait beaucoup pour l’ASNL. Il a toujours été loyal, honnête, respectable et respecté. On a su se comprendre, s’apprécier et il existe un respect profond entre nous. Chacun savait rester à sa place. C’est à mon avis ce qui explique la longévité de notre collaboration, a expliqué Jacques Rousselot, qui admet ne pas encore avoir réfléchi au nom du successeur de Pablo Correa. Je dois d’abord digérer cette décision, répond le président visiblement encore sous le coup de l’émotion. Avec Nicolas Holveck, on pensera ensuite à l’avenir. À nous de trouver la bonne formule pour continuer sur le chemin de la réussite… »