Dix-huitième et donc relégable, Nancy se déplace mardi soir au Parc des Princes pour tenter de marquer de précieux points dans la lutte pour le maintien. Mais évidemment, affronter actuellement le PSG, qui plus est à domicile, n’est pas chose aisée. Et Jacques Rousselot reconnaît que l’éventuelle descente en Ligue 2 le hante en permanence. Pour le président de l’AS Nancy-Lorraine, cette relégation pourrait aboutir à un désastre.
« Quand on est inquiet comme moi, on se pose des questions. Je vais être franc : depuis la défaite contre Lille samedi (0-1), je n’arrive plus à dormir. C’est horriblement stressant. Plus que l’aspect sportif, c’est le volet économique qui m’angoisse. Il y a un fossé énorme entre la L1 et la L2. Et comme je suis l’actionnaire principal du club, je risque gros à titre personnel. Je n’exagère pas. J’aime ce club, mais il me faudrait trouver la force de continuer. La situation financière serait en péril. D’ailleurs, au-delà de Nancy, c’est tout le modèle économique du foot qu’il faut repenser. C’est trop catastrophique. Même mon ami Jean-Michel Aulas a été obligé de faire un emprunt de 57M€ pour Lyon. Alors, vous vous doutez bien que pour des clubs comme Nancy, c’est encore plus dur », avoue, dans le Parisien, le patron du club nancéen qui compte deux points de retard sur Nice et Caen avec encore quatre journées de championnat.