Battu lors des deux derniers matches, Montpellier a finalement pris un bon point lors de son déplacement à Valenciennes (1-1).
Montpellier avait eu le redoutable privilège d’enchaîner trois déplacements consécutifs, dont les deux premiers s’étaient conclus par des échecs. À Nungesser, les Héraultais avaient à cœur de ne pas finir bredouilles ce triptyque loin de la Mosson et ont réussi ce challenge.
« Je crois qu'on a mérité au minimum un point. On a retrouvé une équipe montpelliéraine qui avait envie de s'accrocher. On n'a pas toujours été aussi limpides qu'on aurait voulu. On a perdu des ballons de relance mais on a été présent dans le combat, dans l'agressivité, la détermination. Il y a eu un match intense, sur l'engagement, dans le jeu. Pour nous, c'est un point très positif. Peut-être que Valenciennes n'avait pas l'habitude de se faire contrarier comme ça. C'était assez électrique. Il y a eu une mi-temps pour chacun. Il y a peut-être eu un peu de fébrilité. Il fallait se remettre en confiance après deux défaites d'affilée. On apprend aussi. On se trouve dans une situation au classement qui nous met la pression. On avait besoin de passer un cap. Je ne sais pas si on a réussi un match comme ça depuis le début de l'année. À l’extérieur quand on a la possibilité de faire la différence, il ne faut pas s'en priver. On a manqué de culot sur le plan offensif, on n'a pas osé aller à la fin des choses, on a tergiversé. Valenciennes n'a pas eu d'actions franches à part Baldé, leur déménageur de surface dans les 16,50 mètres », constatait René Girard, avant de faire part de son mécontentement à l’encontre de l’arbitre du match. Les Montpelliérains ont en effet terminé à dix après l'expulsion de Spahic.