Geoffrey Jourdren n'a pas pour habitude de mâcher ses mots et de manier la langue de bois. Le gardien de Montpellier, formé au club, offre un profil atypique dans le monde du football, marqué par des déclarations tapageuses calquées sur celles de son président, Louis Nicollin. Il préfère jouer la carte de la modestie alors que son club, deuxième, talonne le Paris Saint Germain d'un petit point. Dans le portrait que lui consacre L'Equipe dimanche, Joudren n'y va pas par quatre chemins pour ne pas prendre la grosse tête. Une manière surtout de rester concentré avant la réception de Caen (21h).
« On est des merdes, on a encore rien prouvé », concède sans ambages le portier héraultais, à la tête de l'une des meilleures défenses de Ligue 1. Un point de vue partagé par Henri Bedimo. « On n'a pas l'habitude de jouer ce rôle. Il va falloir être fort mentalement et physiquement », renchérit le défenseur héraultais dans Le Parisien. A force de se cacher, les hommes de René Girard pourraient définitivement se perdre en chemin alors que le sprint final se rapproche.