En début de saison, Louis Nicollin était très inquiet pour son club de Montpellier. Mais après avoir vu Rolland Courbis partir, et mis en place Frédéric Hantz, le MHSC s'est relevé et se classe même 10e de Ligue 1 à une journée de la fin. Une grande satisfaction pour le président, qui a d'abord tenu à féliciter son fils, Laurent, qui pourrait d'ailleurs bientôt prendre sa place.
La victoire de Montpellier contre Rennes est pleine de sens. Rolland Courbis, ancien coach du club héraultais jusqu'en décembre dernier, a vu ses derniers espoirs européens avec son club breton s'envoler dans son ancien stade de La Mosson. Un comble sur lequel Louis Nicollin, le président du MHSC, est revenu en conférence de presse après la victoire des siens (2-0) : « Je n’ai jamais été contre Rolland. C’est lui qui s’est mis contre nous tout seul. Un point en sept matchs, des mauvais résultats. Je veux bien ne rien connaître au football, mais je ne suis pas con quand même. Je n’allais pas le renouveler deux ans de plus. Alors il s’est mis à bouder. Je suis très content que mon fils, avec Michel Mézy, aient remplacé le camion et le chauffeur. Il voulait prendre Gourcuff, il voulait ceci, cela... Je lui ai tout donné. Mais manque de bol, un point en sept matchs. Et si mon fils et Michel Mézy ne s’occupent pas sérieusement des joueurs en leur parlant... Je pense que l’on serait en deuxième division à l’heure actuelle ».
Avant le match, le président de Montpellier avait dit qu'il allait faire sa fête à Rolland Courbis, mais au final, Louis Nicollin est resté dans l'acceptable... grâce à son fils, Laurent, qui a parfaitement géré la situation. « Finalement, je ne vais rien vous expliquer de plus. Pour la bonne raison que mon fils a mis les points sur les i, bien comme il faut. Et en plus, les joueurs ont fait pareil. Ils ont bien appuyé comme il faut. Je suis très, très satisfait. Qu’est-ce que je pourrais lui dire de plus ? J’ai un fils qui est très bon, quand même. Ça m’a fait plaisir. Ça a au moins permis ça. Je crois qu’il est bientôt apte à prendre la suite. Alors est-ce que je vais m’arrêter ? C’est possible », a déclaré Louis Nicollin, qui envisage donc de passer la main à son fils après 42 ans de présidence.