Le promu n’a pas fait de vagues, mais a recruté avec malice, et surtout conservé ses meilleurs joueurs. Une recette à la grenobloise.
Pas de grands départs, un recrutement de vieux briscards de la Ligue 1, le tout dirigé par un entraineur revanchard, Montpellier a utilisé une bonne vieille recette pour essayer de se maintenir en Ligue 1 cette saison. Malgré la montée en Ligue 1, Rolland Courbis à quitté le club héraultais sans regret, victime de ses relations tumultueuses avec le toujours décoiffant Louis Nicollin. Ce sera à René Girard désormais de devoir gérer la pression d’avoir un président omniprésent et exigeant derrière lui. « Ce n’est jamais facile de passer derrière un grand entraîneur. Il y a de la place pour tout le monde dans le football. Je veux apporter ma pierre à l’édifice et c’est le rectangle vert qui parlera. Le plus important reste le club. Une belle page de l’histoire de Montpellier s’est écrite et il s’agit d’en ouvrir une nouvelle. C’est ma région, un club et un président à forte personnalité que j’aime bien. J’avais envie de replonger après une année sabbatique », a souligné l’ancien entraineur des espoirs, pour qui le recrutement est déjà presque terminé avec les venues de Jeunechamp, Pitau et Dernis.
« Notre priorité est de prendre un défenseur axial. On est sur un Bosniaque (Emir Spahic) mais ce n’est pas encore fait. On reste prudent. On se gardera une petite porte pour la fin pour voir après le stage de préparation si l’effectif a besoin d’un supplément devant et derrière. L’essentiel était de les conserver Costa et Montano, des garçons qui ont fait un parcours fabuleux en L2 », a rappelé René Girard, ancien joueur et entraineur de Nîmes, qui va désormais devoir faire briller le voisin montpelliérain.