Des ventes à gogo, des achats tout aussi nombreux avec la possible signature de Stephan El Shaarawy dès lundi, le mercato de l’AS Monaco est du genre spectaculaire, mais également assez complexe à comprendre. Sur RMC, Daniel Riolo admet lui aussi avoir du mal à suivre les événements qui interviennent cet été au sein du club de la Principauté, au point de ne plus savoir réellement ce qu’il en est du projet de la formation monégasque.
« Pour sa troisième année en L1 « période russe », Monaco s’apprête à encore nous surprendre. Au gros recrutement qui épate la première année a succédé ce qu’on a appelé le « projet redimensionné ». Ça pouvait inquiéter, mais Jardim a emmené l’équipe en quarts de finale de la Ligue des champions, puis en tour préliminaire la C1. Une réussite. Cette année, on pouvait s’attendre à une forme de stabilité, mais non. Tout est encore chamboulé et je dois bien avouer que je ne comprends pas grand-chose à ce que fait l’ASM. On vend, on achète, Monaco joue à la « marchande ». Les millions vont et viennent. Mais quel est le fil conducteur ? Offensivement, l’ASM prend une flopée de jeunes avec des profils différents. Ça ressemble à un puzzle que Jardim devra organiser. Prendre El Shaarawy pour Ferreira-Carrasco, c’est quoi le but ? J’ai l’impression que Monaco se livre à un concours de transferts. Après l’étonnante saison livrée par l’ASM, je me garderai bien de dire si ça va marcher ou non. Je regarde. Je me dis que Monaco est un bel endroit pour faire du business. A la piscine du Métropole, Mendès est pendu au téléphone, Campos apporte le café, c’est beau le foot moderne… ou pas », constate, un brin désarçonné, Daniel Riolo, qui ne veut cependant pas se mouiller sur le résultat sportif donné par ce mercato conséquent.