Le Conseil d’Etat n’a pas jugé utile d’accéder à la demande de l’AS Monaco de stopper immédiatement l’exigence de la LFP, qui souhaite que le club de la Principauté installe son siège social en France d’ici juin 2014, mais l’instance doit encore trancher sur le fond. En attendant, si le président de Monaco est remonté, le Prince Albert est lui beaucoup plus diplomate. Pour le souverain, les choses devraient se calmer, et une solution sera trouvée afin que cela ne se termine pas mal entre son club et la Ligue de Football Professionnel, très ferme dans ce dossier que Frédéric Thiriez défend bec et ongles.
« Il y a encore quelques rendez-vous et quelques discussions à avoir, mais je pense que tout va se régler d’un point de vue juridique, mais aussi pratique. Je suis optimiste sur l’issue de ces mises au point », a déclaré le Prince Albert de Monaco en marge de l’étape du Tour de France, dont l’arrivée était jugée ce mardi à Nice. Reste à savoir si l’optimisme princier arrivera à calmer les ardeurs des différentes parties, certains clubs étant prêts à aller au clash si Monaco réussissait à conserver son énorme avantage fiscal.