Mise en cause par les dernières révélations de Mediapart dans le cadre des Football Leaks, l'AS Monaco s'est défendue d'avoir inventé un dispositif nébuleux pour échapper aux sanctions du fair-play financier.
« Le club dément fermement avoir contourné le Fair-Play Financier au travers d’un contrat noué avec une agence marketing contrairement à des fausses affirmations publiées par des médias français et européens. Les articles publiés comportent de fausses informations et de nombreuses inexactitudes. Le club a bien espéré développer ses ressources commerciales et sponsoring au travers d’un contrat avec l’agence AIM. L’AS Monaco tient à préciser que ce contrat comprenait les ressources marketing, sponsoring mais également tous les revenus liés à la Ligue des Champions. L’agence devait en fait trouver 30 millions de ressources complémentaires. Mais ce contrat (qui s’est avéré malgré tout trop ambitieux et irréalisable) n’a jamais été exécuté et à ce titre n’est jamais entré dans les comptes du club ni pour la DNCG, ni pour l’UEFA, et ce à l’initiative du club lui-même. Il n’a donc à aucun moment pu servir à être utilisé dans le cadre du Fair-Play Financier. A l’étude de ses comptes déficitaires (sans prise en compte de ce contrat marketing), l’AS Monaco a été sanctionné par l’UEFA de 3 millions d’euros (plus 10 avec sursis) et de sanctions sportives. Le club a été contraint de choisir une stratégie alternative, fondée sur la vente de joueurs afin de trouver les ressources nécessaires à son fonctionnement dans le respect des règles du Fair-Play Financier. Ce sujet justifie une nouvelle fois la politique actuelle qui est la seule stratégie viable économiquement pour l’AS Monaco et respectueuse des règlements », indiquent les dirigeants de l'AS Monaco dans un communiqué publié ce lundi après-midi.